Phase Terminale Le forum de la classe de Terminale L du collège Stanislas. |
| | Liste de vocabulaire de philosophie 7 octobre 2009 | |
| | Auteur | Message |
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Eliaspue
Messages : 2 Date d'inscription : 07/10/2009 Age : 113
| Sujet: Liste de vocabulaire de philosophie 7 octobre 2009 Mer 7 Oct - 11:58 | |
| Vocabulaire de Philosophie Liste non exhaustive
!!!!! En rouge, les modifications que le prof a apporté a la liste que je lui ai envoyé plus rajouts eventuels !!!!!!
Spéculation: réflexion qui tente d’avancer sans recours à l’expérience et qui reste donc dans le domaine de l’abstrait, de l’hypothétique.Aujourd'hui, spéculation est négatif (on aime ce qui est concret)
Abstrait: ce qui n’est pas expérimentable, qui ne peut pas être démontré par l’expérience, qui n’est pas concret.
Démonstration: enchainement de concepts et d’idées liés par des relations logiques nécessaires
Raisonnement: enchainement de concepts et d’idées liés par des relations logiques non nécessaires
Sophisme: paralogisme intentionnel, dans le but de tromper, raisonnement faux qui se sait faux. Le sophisme est au paralogisme ce que le mensonge est à l’erreur
Paradoxe (para: contre / doxa: opinion): affirmation qui semble contenir une affirmation véridique affirmation qui choque le sens commun, qui semble contenir une contradiction
Aporie: absence de conclusion dans un raisonnement
Métaphysique (méta: au dessus, après): ensemble des interrogations qui portent sur ce qui n’est pas perceptible par nos cinq sens, ce qui n’est pas physique. Ce dont on ne peut pas faire l’expérience directe, mais qui compose notre réalité (ex. : l’âme, Dieu, la mort, l’amour)
Problème: c’est l’objet du texte, il pousse le philosophe à trouver une thèse
Thèse: réponse au problème
Argument: prouve la thèse
Habitus: comportement déterminé par un héritage social, inconscient. Déterminisme sociologique
Théogonie (théo: Dieu / gonie: génération)
Sophiste : pédagogue, enseignent la rhétorique, doxographes (répertorient les thèses des présocratiques). Ils s’enrichissent dans le milieu juridique.
Vérité : proposition rationnellement démontrée et adéquate à la réalité. Vérité formelle (logique); vérité matérielle (contenu).
Rhétorique : persuader (≠convaincre) par les sentiments.
Éristique: faire de la thèse la plus forte la plus faible, et réciproquement. Art de la dispute.
Dialogue (dia: plusieurs / logue: discours)
Hétérodoxe : l’autre opinion :défend une opinion religieuse contraire à la doctrine de l’institution dominante.
Avocat: spécialiste des problèmes juridiques.
Raisonnement par l’absurde : on oppose deux thèses contradictoires, on démontre que l’une des deux propositions abouties à une absurdité. Entre deux propositions contradictoires, si l’une est fausse, l’autre est vraie. Donc, la thèse opposée à celle qui conduit à l’absurde est jugée vraie.
Croire : donner son assentiment à un fait ou à quelque chose sans pouvoir en démontrer sa valeur.
Prénotion: notion que l’on ne peut expliquer; en nous sans l’avoir apprise.
Objectivité: mode de pensée où le sujet est à l’écoute de l’objet. Voir aussi objectivation
Doute naïf: hésitation entre différents interprétations d’un problème; incertitude; remise en question provoquée par des circonstances extérieures. Il est déstabilisant, non prémédité, non méthodique, émotif
Doute philosophique: entre dans la recherche de la vérité. N’est pas provoqué par des circonstances extérieures. Il est délibérément provoqué dans une démarche philosophique. Il vise la vérité. Il est donc délibéré, prémédité et méthodique.
Sceptique: penseur du doute.
Étonnement: L’étonnement est une émotion causée par un événement ou une réalité qui conduit à se poser des questions du fait de son caractère inhabituel, inattendu, étrange, difficile à expliquer. Il entraine la frustration de nos attentes de sens et nous force donc à réviser notre jugement/opinion et/ou notre vison du monde. | |
| | | Roka
Messages : 20 Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: Liste de vocabulaire de philosophie 7 octobre 2009 Mer 7 Oct - 18:03 | |
| Ataraxie: concept grec sceptique du bonheur. (3eme étape de la Triade sceptique) bonheur du à l’absence complète de perturbations. | |
| | | Marine
Messages : 49 Date d'inscription : 07/10/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Liste de vocabulaire de philosophie 7 octobre 2009 Mer 7 Oct - 19:01 | |
| SYLLOGISME :raisonnement déductif qui contient trois phases : la majeure, la mineure et la conclusion. DOGME :idée qui se présente comme une vérité absolue. NATURE :la totalité de ce qui nous entoure, la totalité de ce dont on peut faire l’expérience, dont l’ expérience est possible. Tout ce qui est perceptible. AUTONOMIE : (soi-même ; nomos=lois) capacité d’un être humain de se donner ses propres lois. ZÉTÉTIQUE : la recherche OPINION :position à laquelle on adhère bien qu’elle soit en partie indémontrable. MÉTEMPSYCHOSE :voyage des âmes. LOI SCIENTIFIQUE :loi décrivant les relations constantes entre des phénomènes. Expression d’une relation constante entre des phénomènes, modélisation mathématique d’une réaction.PENSEE EMPIRIQUE :qui se fonde sur l’expérience. Selon laquelle tout n’est que changement. (cf Parménide) PENSEE RATIONNELLE : pensée selon laquelle, sous l’illusion du mouvement, tout est permanent. Elle suit a priori les principes de la raison (principes logiques) (cf Parménide) CONNAITRE :il y a trois critères pour dire qu’on « connaît » quelque chose : 1. en établir la cause. 2. pouvoir définir l’objet tel qu’il est. 3. pouvoir prédire son comportement. ICONOCLASTE :celui qui ne respecte pas le sacré. HÉRÉTIQUE :toute personne qui défend une opinion religieuse qui est contraire à la doctrine ou à l’institution dominante. ELENKHOS :acte par lequel le gagnant des JO humilie son adversaire. Sens figuré, humiliation (cf réfutation socratique) MOI (conscience psychologique) :formé du bagage culturel, des expériences personnelles, des préjugés etc. Individuel ! Incomplet, voir testJE(conscience réfléchie) :capacité qu’ont les Hommes de mettre à distance le Moi et de le critiquer. Structure de pensées. Conscience du fait que, au delà des individus, il y a l’Homme. Incomplet, voir testPHILOSOPHER :séparer son esprit de son corps pour que l’esprit soit libre des illusions de corps (les sens)afin qu ‘il parvienne penser à l’abstrait et à découvrir les vérités absolues/stables. Activité rationnelle, donc pas de sensibilité. C’est la définition platonicienne .ALLÉGORIE :image qu’on utilise pour rendre compte d’une idée abstraite. EXPÉRIENCE :perception + réflexion/pensée ÉVIDENCE EMPIRIQUE :Evidence/certitude qui vient de l’expérience. Elle peut être fausse. ÉVIDENCE RATIONNELLE : certitude venant de la raison, exemple :les vérités mathématiques. CONCEPT : objet de pensée général pour identifier des objets de sens individuels. OU opinion érigée en vérité générale. OBJECTIF :type de discours de l’Homme. Rationnel mais pas nécessairement vrai. L’OPINION DROITE : savoir faire intuitif qui me permet d’arriver au bon résultat mais sans savoir ni pourquoi ni comment. ANAMNESE :effort de mémoire , réminiscence. Forme particulière de la connaissance chez Platon.HERMÉNEUTIQUE :théorie de l’interprétation (des Ecritures par exemple) DOUTER :hésiter entre diverses interprétations d’un même phénomène. Réévaluation de ce qu’on croyait vrai. DOUTE CARTESIEN : doute antisceptique. Tout ce dont il est possible de douter est considéré (pour l’exercice) comme faux. Une fois que le doute a repéré tout ce dont il est possible de douter, le doute se dissous de lui-même puisqu’il rejète tous ces éléments comme faux : s’ils sont faux, on n’en doute plus. Ce doute est dit méthodique (il suit les 4 règles de la méthode) puis hyperbolique (ce qui échappe au doute tend vers 0), puis métaphysique (le doute attaque la totalité du réel).ISOSTHÉNIE : (1ere étape de la Triade sceptique) mettre en balance deux arguments de force égale, sans opinion. ÉPOKÉ : (2eme étape de la Triade sceptique) suspension du jugement. (3eme étape de la Triade sceptique : voir Ataraxie) CONTRAINTE : ordre reçu de l’extérieur. MORALE SOCIALE : contrainte mise en place par la société, l’éducation… MORALE PHILOSOPHIQUE :obligation imposée à nous-même par nous-même. Choix moral fort. ÉPISTÉMOLOGIE :analyse critique du discours scientifique. ILLUSION : 1. erreur dont je ne parviens pas à prendre conscience seul et qui a tendance à revenir même lorsque je l’ai identifiée comme étant une illusion. 2. erreur entretenue collectivement car elle flatte l’orgueil humain. Elle entretient notre amour-propre. (ex : le Créationisme)CERTITUDE PSYCHOLOGIQUE : pas forcément vrais. Ce dont je ne doute aucunement, ce dont je suis persuadée, ce dont il n’est pas permis (autorisation morale) de douter. CERTITUDE RATIONNELLE : ce dont il m’est impossible de douter, en douter serai absurde (impensable). Condition nécessaire pour posséder la vérité. CONDITION NÉCESSAIRE : condition indispensable. CONDITION SUFFISANTE : qui suffit à expliquer une chose mais pas la seule. Elle en vaut d’autres. ( 2 +3= 5 mais 4+1 aussi, les deux sont suffisantes) ÉVIDENCE : (1ere étape de la méthode cartésienne)indubitable (ce dont il est impossible de douter), ce qui est certain. certitude rationnelle. ANALYSE : (2eme étape de la méthode cartésienne)décomposer le problème en autant de parties qu’il est nécessaire pour que chacune d’elles soit immédiatement compréhensible. SYNTHESE : (3eme étape de la méthode cartésienne) reconstruire le problème en commençant par les éléments les plus simple vers les plus complexes. ÉNNUMERATION : (4eme étape de la méthode cartésienne) dénombrement pour voir si rien n’a été oublié dans la synthèse et l’analyse. SOLIPSISME :isolement/solitude de la pensée (cf Descartes) RAISON :faculté de connaissance qui associe entre eux les concepts et qui serait a priori dirigée par des principes logiques. REPRÉSENTATION : image mentale, elle peut être différente de la chose réelle et peut varier d’un individu à l’autre. CONSCIENCE : (=accompagnée de savoir) activité psychique, pont entre le sujet et le monde extérieur. ÉMMULATION :stimulation intellectuelle (penser rationnellement, c’est penser avec les autres)
Dernière édition par Marine le Mer 11 Nov - 0:15, édité 1 fois | |
| | | mégane
Messages : 2 Date d'inscription : 28/09/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Liste de vocabulaire de philosophie 7 octobre 2009 Mer 7 Oct - 20:07 | |
| Ignorance: surprise d'un homme qui voit ses attentes non comblées Absence de savoir. On distingue l’ignorance naïve, qui s’ignore, de l’ignorance savante, qui se connaît. On distingue aussi l’ignorance inévitable et l’ignorance coupable. Étonnement: curiosité philosophique. Il commence avec la frustration et force à réviser notre jugement et notre vison du monde. Frustration de nos attentes de sens.
Statut ontologique: qui est relatif à l'être.
tyrannie de l'habitude: prison dorée
Physiologue: savant de la nature
Méthode Socratique: la dialectique
Principes Socratique: - l'ironie " tout ce que je sais c'est que je ne sais rien " - maÏeutique "connais toi toi même "
Doctrine socratique: la vertu science " on ne fait le mal que par ignorance"
illusion empirique: fausse impression, parfois illusions sensibles.
conscience immédiate: pont entre moi et le monde extérieur
conscience psychologique: l'ensemble de mes aptitudes, de mon bagage personnel, le Moi
conscience réfléchie: le Je. Elle joue le rôle de remise en question de la conscience psychologique
autrui: celui qui n'est pas moi. Un moi qui n'est pas moi.
monde exterieur: univers hostile mais necessaire, d'après Sartre.
relation à autrui: relation d'altérité qui peut aller jusqu'à la confrontation
doute sceptique: suspension du jugement | |
| | | Marine
Messages : 49 Date d'inscription : 07/10/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Liste de vocabulaire de philosophie 7 octobre 2009 Sam 10 Oct - 20:41 | |
| ESSENCE : ce qui devrait toujours être, la norme, a priori (ex : l’essence des animaux qui détermine ce qu’ils sont et ce qu’ils font)
EXISTER (pour Sartre) : être dans le monde, conscient de ce qui nous entoure (conscience immédiate) et se construire soi-même à travers des expériences.
SPONTANNÉ : immédiat, ≠ réfléchi (médiat). Relève de la nature propre, de l’instinct.
COURAGE : fait de contester l’image sociale dans laquelle on voudrait nous enfermer. Forcer les autres à réviser leur jugement.
MAUFAISE FOI : accepter l’étiquette qu’on nous donne, pour Sartre
OBJECTITÉ : position dans laquelle l’autre me met pour que je me vois comme lui me voit.
HONTE : reconnaître qu’autrui me voit tel que je suis et qu’il a su avant moi ce que je faisais, avant que j’en prenne conscience.
SUJET : individu, être pensant, Moi et Je
OBJET : ce qui est exposé devant le sujet. Tout ce que je perçois, manipule mentalement (même autrui)
HUMANISME : courant de pensée du XVeme siècle fondé sur la grandeur/dignité de la nature humaine (il faut aussi distinguer la nature humaine, se rapportant à une essence en chaque homme (par ex, la rationnalité, la moralité, le fait d’être doué de langage…) et la condition humaine qui pose qu’il n’y a pas d’essence fixe a priori en l’homme, mais des situations d’existence par lesquelles passent tous les hommes et par lesquelles chacun se (?) défini.).
EMPATHIE : capacité qu’ont les Hommes et certains animaux de ressentir les émotions des autres. Empathie : lang.technique, psychologie ; sympathie : langage courant. | |
| | | Marine
Messages : 49 Date d'inscription : 07/10/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Liste de vocabulaire de philosophie 7 octobre 2009 Mer 11 Nov - 1:42 | |
| INTERSUBJECTIVITÉ : une des structures de la condition humaine (pas de la nature humaine) qui implique le réseau des consciences individuelles subjectives. Les trois formes d’amour chez les grecs : ÉROS : le désir amoureux/sexuel, possède un fondement physique et psychologique. Peut devenir passionnel. PHILIA : bienveillance, sentiment orienté vers autrui dans le but de l’épanouir de l’aider (ressemble à la charité chrétienne, mais sans la notion de sacrifice).Sentiment d’humanité, valeur solide dans toutes les sociétés (villages) amitié. AGAPÉ :concept qui n’existe plus et donc dur à expliquer. C’est l’amour rationnel que les hommes peuvent avoir pour Dieu. Les philosophes grecs disent qu’il faut une cause au monde et que c’est Dieu (ou les dieux). Ils éprouvent donc de l’agapé pour les dieux qui leur ont permis de vivre, sentiment de reconnaissance. Concept repris par Saint Augustin et le christianisme comme un amour totalement désintéressé. AUTARCIE : subvenir seul à ses besoins, se dit pour une cité, un pays, ou un homme. L’autarcie est une valeur morale centrale chez les Anciens. DISTINGO :mode d’argumentation par lequel on crée une distinction dans un phénomène. On concède une partie à l’adversaire (CONCEDO) pour garder l’autre(NEGO). DICHOTOMIE : opposition entre deux concepts, entre deux couples de concepts. CONSCIENCE MORALE : capacité qu’a chaque homme de distinguer le bien et le mal (il n’existe que très peu d’exceptions. Elles sont pathologiques et sont prises en charge), Universelle. ENTÉLÉCHIE : potentiel totalement activé. EN PUISSANCE : ce qu’il est possible de devenir en fonction d’un potentiel propre à réaliser (ex : scénario=film en puissance) (réalisation) EN ACTE : ce qui est, réalisé, donc épanoui (actualisation) UTILITARISME : courant de pensée fondé au XVIIIme par l’anglais David Hume, selon lequel la chose la plus utile est la plus juste. (toujours valable de nos jours) SOCIÉTÉ : Sens moderne regroupement d’individus partageant des intérêts communs. Sens Aristote dans la cité, tous les hommes doivent partager des valeurs morales débouchant sur des lois justes aux yeux de tous. (société traditionnelle, communautaire) De nos jours, Nation (territoire+langue+histoire) ou société individualistes. PHILANTROPIE :bienveillance pour le genre humain (cf Aristote) AUFHEBUNG : (mot allemand) résolution, dépassement de l’opposition thèse/antithèse, synthèse. ÊTRE-LÀ : (dasein) l’homme pour Heidegger ÊTRE-AVEC-AUTRUI : Structure de l’existence S S, pour Heidegger ÊTRE-EN-COMMUN :dérivé de l’être-avec-autrui, S Groupe, l’existence sociale, la vie toujours soumise au regard des autres. POSITIVISME : Courant de pensées typique de la 2ème moitié du XIXème siècle. Pensées selon laquelle la science est le seul moyen de nous sauver et elle va révolutionner notre manière de vivre. Il n’y a de vérité que dans les faits observables, la métaphysique doit donc être abandonnée ainsi que la spéculation. (Auguste Comte) SCHEME : concept de représentation du monde LOI SCIENTIFIQUE : (voir aussi plus haut def. du début de l’année) expression d’une relation constante entre des phénomènes, modélisation mathématique d’une réaction. COMPRÉHENSION :Comprehendere=prendre en soi-même. On comprend un homme, sa pensée, ses émotions, ses soucis…Implique la saisie des intentions/attentes d’un agent. APPROCHE COMPÉHENSIVE : approche propre aux sciences humaines qui tentent de comprendre le sujet (Homme), leur objet d’étude. Respect de la conscience, de l’intériorité du sujet. Les sciences humaines estiment que la relation logique qu’elles veulent étudier est déjà dans le sujet et qu’il ne leur reste donc qu’à la retrouver. APPROCHE EXPLICATIVE : approche typique des sciences naturelles et de la sociologie (paradoxe car elle étudie les hommes mais les réduit à des choses. De même les phénomènes sociaux ne sont pas considérés comme des actes provenant des intention de l’agent mais bien comme des choses), dont les sujets sont des objets. La science construit son objet, construit la relation logique. Tente d’expliquer. EXPLICATION :expression de la relation logique modélisée mathématiquement. APHASIE :silence. DÉTERMINISME : système de lois (nécessaires) qui s’appliquent à l’individu (physiques, biologiques, sociologiques…) et le contraignent. Contraire philosophique de liberté. Tout déterminisme pose que des lois s’appliquent à la réalité et réduisent donc à la fois l’aléatoire et à la liberté. Par exemple, la sociologie pose que l’individu ne peut penser, souhaiter, agir que dans le cadre des influences sociales qu’il a subies. CONTRAINTES : force qui s’impose à nous de l’extérieur. (voir morale sociale, plus haut) HABITUS : (voir début année aussi) coutume, pour Montaigne !!attention : coutume (société) ≠ accoutumance (moi-même). SENS COMMUN :bon sens, ce qui va de soi universel Ou opinion dominante, donc culturelle relative ambiguïté ! (DÉ)RAISONABLE : modération, consensus, dépend de la coutume relatif. Souvent, ce qui est raisonnable n’est pas rationnel. Voir doute raisonnable (en droit criminel) et accommodements raisonnables. RATIONNEL : ce qui contrevient aux principes logiques élémentaires. On peut l’énoncer objectivement et universellement. Souvent, les choix rationnels sont excessifs/intransigeants et donc déraisonnables (consensus). DISTANCIATION : regard objectif sur la coutume. (sociologie) Représente l’écart produit par la conscience réfléchie face à la conscience psychologique qui est toujours investie dans l’action. On parle aussi d’objectivation. OBJECTIVATION : se considérer comme un objet, à distance et observable. MÉDIATISER : rompre l’immédiateté, prendre la distance. (lang. courant : relativiser) | |
| | | Marine
Messages : 49 Date d'inscription : 07/10/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Liste de vocabulaire de philosophie 7 octobre 2009 Sam 5 Déc - 18:48 | |
| POSITIVISME :courant de pensée né durant la 2nd moitié du XIXeme siècle par Auguste Comte. Selon le positivisme, qu’il n’y a pas de vérité dans tout ce qui n’est pas directement expérimentable, dans les faits. Tout le reste appartient à la métaphysique et à la spéculation doit être abandonné. Ainsi, la science ne chercher plus les causes (étiologie) mais les comportements (le comment ?).
Il y a deux courants en sociologie : HOLISME : fondé par Durkheim. La société est un tout uniforme dont les consciences individuelles tirent toutes leurs pensées ( Déterminisme social radical : La conscience est le produit de la conscience collective. E.Durkhiem) La conscience qu’a l’individu de ce qu’il fait n’est jamais la vraie. Utilise la méthode quantitative explicative.
INDIVIDUALISME MÉTHODIQUE: fondé par Max Weber. On ne peut pas nier les fondements individuels des mouvements humains (ex : l’immigration). On doit d’abord étudier les phénomènes sociaux à partir de la conscience qu’en ont les agents. Ce courant est donc opposé à ce lui de Durkheim. Utilise la méthode compréhensive.
LIBERTÉ : pour l’instant, deux concepts : l’autonomie kantienne et le libre-arbitre (Descartes…)
CONTINGENT : accidentel, qui auraient pu ne pas se produire. (cf. Choses Dites Bourdieu, les réalités historiques sont contingentes.)
HISTORISCISME : toute réalité ne se comprend que dans son déploiement historique et donc, la vérité n’est compréhensible que dans son contexte historique. Le hasard domine donc et il n’y a pas de liberté, l’individu étant dominé par les schèmes historiques. Il n’y a pas de prédestination.
NATURALISME : (≠ historicisme) pose que toute la réalité est soumise à des lois constantes nécessaires, à l’image des lois naturelles (loi gravitation). Il y a donc un déterminisme complet et aucune liberté, les consciences individuelles étant déterminées par les lois.
DÉTERMINATION : tout est soumis au phénomène de cause à effet dont on tire des lois constantes. Les choses auraient pu aller autrement mais puisque c’est comme ça, on travaille avec. (physique, biologie, astronomie…)
PRÉDETERMINISME : tout est nécessaire et constant mais en plus, une instance supérieure a tout prévu à l’avance en vu d’une fin. (Religion, notamment jansénisme, Destin, fatalité…)
CYNIQUES : école post-socratique, qui pratique un rejet total de la société et toute forme de politesse. Humour cynique désillusion envers les faits par rapport à l’idéal qu’on en avait.
DÉSIR : inclination forte de l’individu vers un objet qui lui apparaît comme bon. Soit considéré comme une énergie vitale (conatus) constructive soit comme la marque d’un manque.
CONATUS(orthographe ??) : instinct de survie, énergie brute qui m’anime dans les situations désespérées et qui est canalisées par le surmoi dans la vie courante. Elle n’a à priori pas d’objet, cet objet étant déterminé par le surmoi freudien.
ASCÉTISME : doctrine, notamment religieuse mais aussi philosophique, qui préconise la privation sous toutes ses formes, notamment du corps et pouvant aller jusqu’à la mortification, dans le but de se dépasser, de s’affranchir du corps pour atteindre l’âme.
PROTREPTIQUE : conversion du regard.
CRISTALISATION : idéalisation du souvenir.
FANTASME : rêve éveillé que l’individu construit tout en sachant qu’il ne se réalisera pas.
SUBLIMATION : canalisation de l’énergie sexuelle (libido) dans une activité socialement valorisée.
REFOULEMENT : (≠ sublimation) rentrer l’énergie en soi jusqu’à la nier.
MÉLANCHOLIE : plaisir à être malheureux.
ACRASIE : (cratos =pouvoir) absence de volonté à faire ce qu’on doit faire (tous les ados le sont un peu mais à un niveau plus élevé, ça devient une maladie)
SEXUALITÉ : au sens très large, c’est l’élan qui nous pousse vers le monde extérieur.
ÉROGÈNE : toute zone du corps, chez l’enfant, qui lui donne du plaisir.
KARTÉRIA : mot grec désignant la maîtrise de soi. (ex : British gentleman)
PSYCHANALYSE : discipline thérapeutique qui repose sur l’hypothèse de l’inconscient (donc fondement psychique et non physique, court-circuite le positivisme puisque inconscient pas directement expérimentable.). Pour Freud, la psychanalyse est une discipline médicale se servant de la parole. Cherche à découvrir les causes de la névrose.
MÉTHODE CATHARTIQUE : méthode qui consiste à faire parler le patient pour désamorcer les conflits psychiques en les verbalisant. (À la base, utilisée par les tragédie grecques afin de débarrasser le peuple de ses passions violentes.)
COMPLEXE : conflit dans l’âme qui aurait lieu chez tous les hommes. Tension dans l’âme.
NÉVROSE :conflit dans l’âme qui peut advenir chez certaines personnes ( est différent pour chaque personne) et qui va provoquer un disfonctionnement plus tard. Trouble bénin qui ne trouve pas ses causes dans le corps mais dans l’esprit du névrosé. Peut être traité grâce à la psychanalyse.
PERVERS : individu qui, pour assouvir ses désirs, n’a aucun scrupule.
SUBCONSCIENT : informations qui peuvent être accessibles à notre conscience grâce à un travail de mémoire/enquête, anamnèse.(Platon)
PSYCHIQUE : relatif à l’âme.
ANALOGIE : comparaison qui introduit un rapport de proportion entre les éléments qui la construisent.
ÉPIPHÈNOMÉNISME DE LA CONSCIENCE : théorie de Nietzsche selon laquelle la conscience est juste un accident de la vie. Elle ne contient donc que les éléments les plus triviaux( secondaires) de notre vie. Elle est donc lacunaire.
CA : sphère la plus primitive (animale) de la vie psychique. Elle est innée et composée de deux pulsions fondamentales : Éros (conatus, vie) et Thanatos (agressivité et mort). Ces deux pulsions n’ont pas d’objet. Le ça est dirigé par le principe de plaisir (désir). On ne peut s’y identifier, et il est totalement inconscient et hermétique. Universel.
SURMOI : c’est l’ensemble des interdits et des tabous issus de l’image introjectée des parents. C’est la zone de la censure. Elle apparaît vers 5 ans. Elle développe une normalité, un sens moral. L’éducation a donc pour rôle de filtrer les pulsions du ça pour qu’elles soient « normales » dans le moi. Le surmoi est acquis, c’est le produit de l’éducation et de la culture. Il est différent pour chaque individu. Il peut évoluer. Il est a moitié dans l’inconscient, à moitié dans le subconscient.
MOI : ensemble des motivations conscientes organisant l’adaptation à la réalité. Il est acquis, peut évoluer et répond au principe de la réalité (on est malheureux quand on est pas en phase avec la réalité.) Il est à moitié subconscient, à moitié conscient.
Ces trois éléments (ça, surmoi, moi) forment le tableau de l’appareil psychique freudien qu’il a construit à partir de son auto-analyse.
ÉTIOLOGIE : étude des causes.
BÉHAVIORISME : branche de la psychologie développée en Angleterre. Cette approche ne cherche pas les causes mais traite le comportement.
CONGNITIVISME : doctrine qui pose que, pour traiter une patient, il faut qu’il comprenne le diagnostique, le problème et en quoi se qui lui arrive n’est pas normal. Ne postule pas l’inconscient. C’est une sorte de milieu entre le béhaviorisme et la psychanalyse. Autre branche de la psychologie.
PSYCHOSE : maladie mentale grave dont la cause est physique. Aliène la personnalité et rompt la relation de l’individus avec le réel.
IDÉE LATENTE : (rêve) contenu du rêve, message que le rêveur s’envoie à lui-même. (Freud)
CONTENU MANIFESTE : image dont se sert le rêve pour exprimer et dissimuler l’idée latente.
ACTE MANQUÉ : terme technique de la psychanalyse désignant un acte qui n’est pas le produit de la volonté consciente mais de la volonté inconsciente. Il n’est donc pas intentionnel et provoque souvent l’étonnement de la personne et de son entourage. (ex : lapsus)
NÉCESSAIRE : 1. sans lequel on meurt. (nécessaire à la vie) 2. sans lequel c’est absurde (nécessaire au sens) caractère minimaux au sens.
LÉGITIME : =justifié, nécessite une preuve.
HYPOTHÈSE : (hupo ≠ méta, = en dessous.) langage commun suposition Langage scientifique théorie pas encore démontrée, prouvée.
THÉORIE : raisonnement explicatif, démonstratif mais pas prouvé.
RAISONNEMENT : ensemble de notions réunies par des liens logiques. Le raisonnement est donc toujours cohérent, mais pas toujours vrai. (Théorique, abstrait)
DÉMONSTRATION : ensemble de notions réunies par des les liens logiques nécessaires. La démonstrations prétend toujours être vraie.(Théorique, abstrait)
PREUVE : élément empirique permettant de confirmer le raisonnement ou la démonstration. ( pas preuve si pas raisonnement ou démonstration, juste un fait.)
INTÉRIORITÉ : intentionnalité + pensée symbolique.
SOPHISME AD OMINEM : attaque sur l’individu pour discriminer ses idées. | |
| | | Marine
Messages : 49 Date d'inscription : 07/10/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Liste de vocabulaire de philosophie 7 octobre 2009 Jeu 4 Fév - 18:50 | |
| ÉGOLOGIE : philosophie du sujet. Typique des philosophies occidentales.
HÉDONISME : doctrine morale qui identifie plaisir, bonheur et vertu.
LIBRE-ARBITRE : aptitude des Hommes, lorsqu’ils font l’effort d’être rationnels, qui leur permet de réfléchir sans influence extérieur grâce à la méthode.
MONISME : doctrine (?) selon laquelle l’Homme serait composé d’une seule substance physique (ex : les modes de Spinoza)
HOMME : en philosophie, désigne l’espèce humaine, l’être humain au sens large, la nature humaine, le Je.
SUJET : en philosophie, désigne une personne qui pense, une conscience active.
INDIVIDU : en philosophie, désigne un Homme en particulier, du point de vu de son individualité, du Moi.
JOIE : état ponctuel, léger, euphorique, festif, souvent relatif à l’inconscience (enfance). Sentiment éphémère et donc relatif à un moment précis. ( « Joyeux Noël »)
TONALITÉS AFFECTIVES : états émotifs qui semblent être indépendants du contexte et qui peuvent changer au cours de la même journée.
EUDÉMONISME : (≠ hédonisme) doctrine morale qui identifie vertu, raison et bonheur. (ex : Aristote, stoïcisme…)
MATERIALISME : sens courant : fait d’être attaché aux biens de consommation. Sens philo : (pré-socratique, Démocrite, atomisme) théorie selon laquelle toute la réalité est constituée d’une substance physique concrète. L’abstrait n’existe pas. (ex : Marx, Spinoza…)
EXHORTATION : discours véhément d’encouragement, discours parénétique, activité principale des professeurs de philosophie dans les écoles hellénistiques.
ANGOISSE : sentiment métaphysique souligné par les existentialistes au XIXe siècle mais qui a toujours existé. Sentiment dominant de tout philosophe de l’existence face à l’absurdité de l’existence, privée de tout sens par la mort. Sentiment réflexif.
TOURMENT : préoccupation, difficulté à organiser sa pensée face à quelque chose (ex : la mort)
CONFIANCE : avoir foi en quelque chose.
FRAYEUR : peur panique, réaction spontanée venant du cognatus (instinct de survie)
PLÉNITUDE : (pour Épicure) l’absence de désirs qui entraîne l’arrêt de la recherche des plaisirs. Sensation kinesthésique (=capacité qu’a le corps de se sentir lui-même.)
PRINCIPE : fondement, souvent indémontrable, postulat. (du grec arché (architecture, archéologie…))
ÉTHIQUE : sphère de la philosophie souvent confondue avec la morale. Elle concerne l’action juste (la morale concerne l’action bonne). C’est une théorie de l’action. L’éthicien nous dit comment agir.
ETAPES DE L’ACTION MORALE : le temps de la délibération (orientation de la volonté) le choix (orientation de l’action, jugement) l’action les conséquences
DÉONTOLOGIE : sens courant : code d’action prescrit à un statut professionnel (police, médecine…). Relève d’un code de comportement (ex : Décalogue) Sens philosophique : doctrine morale qui pose que certains actes sont toujours bons et que d’autres sont toujours mauvais en eux-même, indépendamment des conséquences. Il implique donc une définition substantielle du bien et du mal.
CONSÉQUENCIALISME : doctrine éthique contemporaine (anglaise) qui pose que parmi les choix qui s’offre à moi, je dois toujours préférer celui qui offre les meilleures conséquences possibles. Aucun choix n’est donc bon déontologiquement, il n’y a pas de règle « a priori », seulement en contexte.
USAGE INSTRUMENTAL DE LA RAISON : consiste à calculer rationnellement les meilleurs moyens pour parvenir à nos fins qui, elles, ne sont pas toujours rationnelles (cf. les libertins des Liaisons dangereuses)
ÉTHIQUE DE CONVICTION : implique que je suive dans mes cations les valeurs auxquelles je m’assimile. (=> un peu comme la morale)
ÉTHIQUE DE RESPONSABILITÉ : implique un individu en position de pouvoir ayant un groupe sous sa responsabilité. Cet individu ne peut aps suivre ses convictions car il porte le fardeau du groupe sous sa responsabilité, il est chargé de leur bien-être/du rendement.
MÉTRIOPATHIE : (épicurisme) modération des affects, des désirs.
APATHIE : (stoïciens) maîtrise de soi, éradication des passions.
PRUDENCE :sens moderne : éviter les risques, principe de précaution vertu défensive. Sens ancien : vertu offensive (en grec, Phronésis). Vertu pratique( de l’action), rivale de la Sophia (vertu théorique). Aptitude à renverser une situation désavantageuse pour qu’elle devienne avantageuse (politique). En principe, la prudence combine efficacité et vertu.
CONSTRUCTION D’UN SYSTÈME PHILOSOPHIQUE : [ex : Épicure] Postulat ontologique (ce qui est) [Matérialisme] p. épistémologique (comment connaître ce qui est) [Sensualisme] théorie éthique (comment se comporter) [pragmatisme/hédonisme] axiologie (théorie des valeurs, laquelle plus importante que l’autre)
AXIOLOGIE : science des valeurs, fait la hiérarchie des valeurs.
TETRAPHARMAKOS : (Épicure) le quadruple remède au malheur : 1.les dieux ne sont pas à craindre 2.la mort n’est rien pour nous 3.tandis que les biens sont faciles à obtenir 4.les maux sont faciles à éviter.
IMAGINATION : une des facultés de l’âme, à coté de la raison. Par définition, elle produit des images, elle ne conceptualise pas. Elle sert à reconstituer dans la conscience la représentation de la réalité.
ÉGOISME : doctrine qui fait de ma personne mon seul centre d’intérêt. C’est un vice.
ÉGOCENTRISME : tendance naturelle. Nous sommes toujours au centre de nos pensées et nous considérons donc le monde qui nous entoure en fonction de notre position centrale. N’empêche pas les préoccupations pour autrui.
COMMISÉRATION NATURELLE : (Rousseau) tous les Hommes ressentent, universellement, du dégoût face à la douleur d’un autre être sensible (ce dégoût est pour Rousseau le sentiment du cœur et pour Hume le « moral sens »)
VOIX DE LA CONSCIENCE : (Kant) message rationnel qui vient d’après Kant de la raison et qui nous indique l’action morale. Elle dit « tu dois »(Rousseau l’interprétait comme le sentiment du cœur.)
IMPÉRATIF HYPOTHÈTIQUE : ce qu’il faut faire pour atteindre nos objectifs immoraux ou amoraux (usage instrumental de la raison) « il faut/ should »
IMPÉRATIF CATÉGORIQUE : ce que la « voix de ma conscience » me dit de faire, mon devoir moral (qui n’est donc pas une contrainte) que souvent je ne fais pas.
RESPECT : estime que l’on a pour une qualité morale qu’on reconnaît chez quelqu’un d’autre et qu’on ne possède pas.
RAISON(def classique) : faculté de la connaissance, elle relie et construit des concepts. (chez Kant, c’est l’entendement)
RAISON(chez Kant) :faculté régulatrice des idées. Elle nous donne des règles de comportement qui sont définies en fonction des 3 idées qui la composent, c’est-à-dire la liberté, l’âme et Dieu. C’est 3 idées sont métaphysique et il est possible qu’aucune n’ait de fondement réel mais elles orientent tout de même toute notre vie. (ex : on vit différemment d’un athée si on croit en Dieu)
LES 3 MAXIMES KANTIENNES : 1. « Agis comme si le principe de ton action était une règle universelle. » 2. « Agis de façon à prendre l’humanité en toi et en autrui, toujours comme une fin et jamais seulement comme un moyen. » 3. « Agis comme si tu étais souverain et sujet dans la République des Hommes libres et raisonnables. »
LOI LÉGALE/POSITIVE/POLITIQUE : loi qui s’applique dans un État donné, à un moment donné.
CONTESTER : ouvrir un débat sur quelque chose. (légal)
INSURRECTION : révolution. (illégal)
VOLONTÉ : faculté de l’esprit parallèle à l’imagination et à la raison. Les stoïciens l’opposent au désir.
VERTUS CARDINALES : vertus grecques reprises par les chrétiens. Ce ne sont pas les vertus théologales (foi, espérance, charité…) *FORCE : (courage) c’est la capacité qu’à un Homme de supporter la douleur et à maintenir le cap malgré elle.(≠ acrasie) *PRUDENCE : voir plus haut. *JUSICE :voir plus bas. *TEMPÉRENCE : fait de supporter/contenir ses désirs, de les modérer (//maîtrise de soi)
JUSTICE/LOI/DROIT NATUREL : se rapportant à un idéal, en nous (sentiment ou raison). *RATIONNEL : un idéal *LOI DE LA JUMGLE : loi du plus fort (individualisme)
JUSTICE/LOI/DROIT POSITIF : loi qui s’applique dans un État donné, à un moment donné.
POLITIQUE RÉALISTE : doctrine qui prétend se baser sur des faits et qui considère toujours l’Homme comme un être de passions (égoïste). Ne pense pas l’Homme capable de faire un usage de sa raison autre qu’instrumental.
DICTATURE : dirigée par un seul Homme qui impose sa volonté de façon arbitraire. Pouvoir autocratique (d’un seul).
RÉGIME TOTALITAIRE : implique en plus de la dictature que l’État organise, contrôle, domine tout ce que fait le citoyen (travail, loisirs, rêves…) [Stalinisme]
JUSTICE : type spécifique de relation avec autrui, mélange d’équité et d’égalité. LES 3 SPHÈRES DE L’AME : 1. Nous, la raison 2. Thumos, le cœur, le courage 3.Épithumia, la concupiscence (l’attrait des bien matériels)
JUSTICE ARITHMÉTIQUE : (Aristote) distribution des biens selon le nombre de personnes. Égalitarisme.
JUSTICE DISTRIBUTIVE : (Aristote) vise à compenser les inégalités, notamment de besoins et valorise le travail, l’effort et le talent
JUSTICE ARITHMÉTIQUE + JUSTICE DISTRIBUTIVE = ÉGALITÉ DES CHANCES. | |
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| Sujet: Re: Liste de vocabulaire de philosophie 7 octobre 2009 | |
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